4 films classiques russes de Gleb Panfilov en DVD

Le réalisateur Gleb Panfilov, né en 1934, et l’actrice Inna Tchourikova débutent ensemble leur carrière au cinéma à la fin des années 60. Si Panfilov s’impose aux côtés de Tarkovski, Mikhalkov et Kontchalovski comme l’un des cinéastes les plus doués de sa génération dans les années 70, Tchourikova, à la fois rêveuse, fragile, brûlante d’émotions et de tendresse se distingue comme une actrice extrêmement originale.Résolument engagé et réflexif, le cinéma de Gleb  Panfilov et Inna Tchourikova est habité par la question de la place de l’art et de l’artiste. Une même idée irrigue les films du coffret, celle d’être libre et créatif dans une société inerte qui semble avoir oublié les idéaux de la révolution : ainsi les peintures de la jeune Tania dans Pas de gué dans le feu , la vocation d’actrice de Pacha dans Le Début,  l’idéalisme d’Elizaveta dans Je demande la parole et  la foi perdue de l’écrivain Kim dans Le Thème . Tous ont été distingués dans les plus grands festivals à l’image de Le Thème qui, bloqué par la censure pendant sept ans, reçut l’Ours d’or à la Berlinale en 1 9 8 7.panfilov-tchourikovaPotemkine Films sort en DVD quatre des plus grands classiques de ce couple célèbre en Union Soviétique:- PAS DE GUÉ DANS LE FEURussie, 1967, 95 min, VOSTFLéopard d’or – Locarno 1969Juillet 1918. Une jeune infirmière dans un train de l’Armée rouge tente d’échapper à l’horreur de la guerre civile en peignant.- LE DÉBUTRussie, 1970, 91 min, VOSTFLion d’argent – Venise 1970Une jeune ouvrière passionnée de théâtre est remarquée par un réalisateur qui cherche une actrice pour jouer Jeanne d’Arc - JE DEMANDE LA PAROLERussie, 1975, 145mn, VOSTFPrix spécial – Karlovy Vary 1976Malgré la mort accidentelle de son fils, la maire d’une petite ville continue de faire face à ses responsabilités- LE THÈMERussie, 1979, 98 min, VOSTFOurs d’or – Berlin 1987Un écrivain célèbre en mal d’inspiration vient se ressourcer dans une petite bourgade enneigéeAvec en bonus une présentation des films et de Gleb  Panfilov et Inna Tchourikova par Françoise Navailh, critique et historienne du cinéma russe et soviétique.

Précédent
Précédent

Leviathan d'Andrei Zvyagintsev

Suivant
Suivant

La Mouette d'Anton Tchekhov à Nanterre Amandiers